- En France, 97% des femmes de 15 à 49 ans, ni enceintes ni stériles, ayant des rapports hétérosexuels et ne voulant pas d’enfant, utilisent un moyen de contraception (chiffres INSEE). Pourtant, 30% d’entre elles n’ont pas de suivi gynécologique régulier (dernière enquête de l’INPES).
De plus, la pilule est encore très majoritairement utilisée et de façon souvent systématique alors que d’autres méthodes peuvent s’avérer plus adaptées selon chacune.
- Grâce à la loi HPST de 2009, le Code de Santé Publique énonce aujourd’hui que l’ « exercice de la profession de sage-femme peut comporter également la réalisation de consultations de contraception et de suivi gynécologique de prévention ainsi que d’IVG par voie médicamenteuse, sous réserve que la patiente soit adressée à un médecin en cas de situation pathologique ».
- Ainsi, les sages-femmes peuvent aussi prendre en charge le suivi gynécologique des femmes de tout âge, en bonne santé. Elles peuvent alors réaliser les gestes de prévention (frottis cervico-utérins, palpation mammaire), la prescription et la pose de TOUT type de contraception* ainsi que la prescription et la surveillance des bilans biologiques nécessaires. Aussi, si une grossesse non désirée survient, les sages-femmes peuvent aussi depuis pratiquer l’IVG médicamenteuse.
* contraceptifs locaux, hormonaux, intra utérins, diaphragmes, capes, préservatifs (aujourd’hui remboursés par la Sécurité Sociale) mais aussi contraceptifs d’urgence.
- Il est alors important de reconnaître les sages-femmes comme acteur de 1er recours dans la santé génésique des femmes en bonne santé tout au long de leur vie, en collaboration avec les médecins !
Si vous n’avez pas trouver un.e praticien.ne qui vous correspond, un.e sage-femme peut être la solution !
(Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site choisirsacontraception.fr ou écouter le podcast « Contraceptions » de l’ANESF disponible sur Soundcloud)
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